Les sanglots longs Des violons De l'automne Bercent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure; Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà Pareil à la Feuille morte. Publié en 1866