Aristote est un philosophe grec qui naquit à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine en 384 av. J.-C., et mourut à Chalcis, en Eubée, en 322 av J.-C.
Aristote est un des plus grands penseurs de l'histoire de la philosophie, et a tellement influencé la pensée européenne,
qu'on a longtemps vécu sous un monde aristotélicien. Aristote a également influencée la pensée musulmane,
notamment les célèbres penseurs et hommes de sciences musulmans Averroès ou Al Kindi ; ou encore la pensée juive grâce notamment à Maimonide.
Aristote enseignait sa philosophie à un large public, au Lycée, et sa doctrine lui survécu grâce notamment à des philosophes tels que Théophraste.
La logique Aristotélicienne eut une grande influence sur les penseurs ultérieurs, notamment au Moyen-Âge,
tant au niveau philosophique que de la pensée économique.
Assoiffé de connaissance, il se rendit à Athènes. Il commença par suivre les cours d’Isocrate.
Peu satisfait, il décida de rentrer à l’Académie de Platon.
à l’âge de 17 ans, vers -367, alors que Platon se trouvait en Sicile. I
l y fut remarqué, notamment pour son intelligence. Platon lui donna même le droit d’enseigner, surtout la rhétorique, en tant que répétiteur.
Il resta 20 ans à l'Académie, jusqu'à la mort de Platon. Il peut donc dire, à ce moment : « Nous », au sens de « Nous, les platoniciens ».
Platon l'appelle « le lecteur » (ὁ ἀναγνώστης)
ou « l'intelligence de l'école ».
Il est platonicien, mais critique, puisqu'il rejette la théorie des Idées, centrale chez Platon. Chacun connaît la célèbre formule :
« Ami de Platon, mais encore plus de la vérité. »
Aristote disait : « Ce sont des amis qui ont introduit la doctrine des Idées. (...)
Vérité et amitié nous sont chères l'une et l'autre, mais c'est pour nous un devoir sacré d'accorder la préférence à la vérité. »
Le Syllogisme;
Aristote a exposé l'essentiel de sa logique dans sou ouvrage qui se nomme l'Organon.
Aristote y a noté ses réflexions sur les règles de la discussion, son invention du syllogisme (logique de pensée :
Socrate est un homme, tout homme est mortel, donc Socrate est mortel).
Mais cette logique est peu à peu tombée en désuétude, et n'est que peu usitée de nos jours, dans la mesure où la logique Aristotélicienne est binaire.
Cette logique affirme que quelque chose est soit vrai, soit faux, ce qui représente mal la complexité des choses, où certains paradoxes tels que le
" Chat de Schrödinger ", où un chat, après une expérience scientifique, est à la fois mort et vivant ! Inexplicable avec la pensée Aristotélicienne.
L'éthique;
Pour Aristote, toute action tend vers un bien qui constitue sa finalité, une finalité dont la fin dernière est relative à l'Homme.
Le postulat est donc l'unité des fins humaines. Le bien suprême, pour Aristote est le bonheur.
Aristote n'a pas clairement défini cette notion, mais plus que le bonheur moderne qui consiste à avoir de l'argent, de la reconnaissance (sociales, …)
ou du plaisir, le bonheur est pour Aristote l'autosuffisance ou l'autarcie, tel que le connaissent les Dieux ;
ainsi que l'achèvement et son caractère fonctionnel (un bonheur ne peut pas être amélioré et doit servir).
Le bonheur ne peut être achevé sans les biens du corps et les biens extérieurs. Aussi le bonheur de l'homme,
s'il dépend de lui, dépend aussi des circonstances extérieures.
La Métaphysique;
Aristote s'est également intéressé à ce qu'on appellera plus tard la métaphysique,
c'est-à-dire l'ensemble des questions existentielles, sur la vie,
l'existence de Dieu… Aristote s'intéresse à la métaphysique à travers les manières de dire l'être, et en se demandant ce qu'est la substance,
c'est-à-dire la matière élémentaire à base de toutes choses.
La psychologie;
Aristote s'est intéressé à la psychologie, considérant l'âme comme le principe animant le corps,
comme son moteur, au contraire de Platon qui estime que l'âme est distincte du corps.
Il a également traité de la prudence, de la sagesse, ou encore de la responsabilité de chacun en tant que citoyen.
Dans chacun des cas, Aristote considère que l'Homme doit agir avec bon sens et dans un juste milieu,
en cherchant avant tout ce qui est à notre portée, comme la vie contemplative.
En effet, tout comme Épictète, Aristote estime que la vie contemplative,
qui dépend de nous, est préférable à une vie faite de passions et de tourments, ne dépendant pas de nous. Toutefois,
l'Homme n'agit pas toujours avec mesure, et dans certains cas,
notre violence ou notre ignorance nous font commettre des actes, mauvais, pour lesquels nous de devons pas être responsables.
Voir quelques d'Aristote.