L'histoire de la Grèce avant le viiie siècle av. J.C. est assez mal connue.
La civilisation mycénienne a duré de -1500 à -1100 environ, elle est fortement influencée par la Crète minoenne.
Les raisons de sa disparition sont sujettes à controverse.
Les chercheurs croyant à l'historicité de la guerre de Troie la situent pendant cette période.
Les temps qui suivent, aussi mal connus, sont parfois appelés siècles obscurs. Des changements culturels importants semblent s'y être déroulés.
L'expression Grèce antique renvoie à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l'Antiquité.
On entend parfois plus précisément par Grèce antique la Grèce classique, en particulier l'Athènes du ve siècle av. J.C,
celle de Périclès et de la tragédie, et celle du ive siècle av. J.C, de Platon et d'Aristote.
Toutefois, la culture grecque s'est développée plus tôt : les épopées de l’Iliade et de l’Odyssée remontent sans doute au ixe siècle av. J.C.
Elle a aussi conservé un réel dynamisme aux siècles suivants, pendant lesquelles elle s'est étendue dans de nombreuses autres régions.
En Orient, après les conquêtes d'Alexandre le Grand, la culture grecque s'est mêlée aux cultures antérieures pour donner naissance à la civilisation
des royaumes hellénistiques.
Dans le bassin méditerranéen, la culture grecque a joué un rôle décisif, notamment du fait de l'influence qu'elle eut à Rome,
où le grec devint la langue du savoir utilisée par les élites, et de l'influence qu'elle exerça dans le monde arabo-musulman,
qui traduisit en arabe de nombreux traités grecs.
C'est ainsi que certaines productions politiques et culturelles du monde grec ont eu un rôle majeur dans le développement
de la civilisation occidentale.
On estime souvent que les Grecs sont à l'origine d'une nouvelle manière d'appréhender le monde affranchissant
la pensée des dogmes religieux et mettant l'homme au cœur de leurs réflexions.
On les considère comme les fondateurs de la philosophie (les présocratiques,
Socrate,
Platon,
Aristote...).
Inventeurs de la logique, ils peuvent être considérés comme des précurseurs de l'investigation scientifique (physique, mathématiques, astronomie).
La littérature grecque eut sans doute longtemps moins d'influence que celle de ses imitateurs romains.
L'art grec reste considéré comme un modèle de l'équilibre classique.
La religion grecque antique a pour particularité de n'avoir ni textes sacrés, ni dogme, ni Église : elle est polythéiste.
Elle accorde une grande importance aux rites et peu à la dévotion personnelle.
Les différents cultes peuvent être distingués en trois grandes catégories :
cultes publics, rassemblant la communauté des citoyens d'une cité, cultes privés, appartenant à la sphère domestique, cultes à mystères,
qui seuls promettent aux initiés une vie heureuse et un au-delà.
Le panthéon grec comporte douze divinités principales
(dites « olympiennes »),
dont les plus importantes sont exprimées par trois figures ayant le monde en partage :
Zeus, dieu de la foudre, régnant sur le Ciel, Poséidon, dieu des mers, des océans et des séismes et enfin Hadès, maître du monde des Enfers.
Les Grecs ont joué un rôle déterminant dans l’évolution des sciences.
Ils ont notamment fait progresser les mathématiques (trigonométrie, géométrie), la physique (avec Aristote),
la chimie, l’astronomie et la géographie (avec Ptolémée), la météorologie, la zoologie (classification du règne animal par Aristote),
la botanique (avec Théophraste et Dioscoride), la médecine (avec Hippocrate), l’anatomie et la physiologie.
Ces sciences atteindront un niveau qui ne sera dépassé qu’à la Renaissance.
Les sciences physiques notamment sont longtemps restées basées sur des fondements aristotéliciens,
qui n'ont commencé à être abandonnés qu'au xviie siècle avec la naissance de la physique classique.
Les philosophes jouent un rôle unique dans la pensée et la civilisation grecque.
Grâce à leurs savoirs qu’ils ont transmis dans des écoles de philosophie,
une pensée humaniste s’est développée dans les milieux éduqués de Grèce et s’est propagée,
formant en quelque sorte les prémisses d’une identité Européenne.
Bien que plusieurs milliers d’années nous séparent des philosophes Grecs, les enseignements d'Aristote
et de Platon,
notamment sur l’économie et la condition humaine sont toujours d’actualité, ce qui montre que
« l’Homme est une constante variable »
(dixit Daniel Pennac) dont les principales préoccupations demeurent inchangées avec le temps :
le bonheur, la vie, l’amour, la richesse…
La Mythologie grecque est l’ensemble des légendes provenant de la religion de la Grèce antique.
Ces histoires étaient familières à tous les anciens grecs et étaient la base de leurs rituels ainsi que de leur Histoire.
Dans la mythologie grecque, les dieux du pantheon étaient de forme humaine mais avant tout étaient la personnification des forces de l’univers.
Malgré que certains d’entre-eux semblaient avoir un certain sens de la justice, ils étaient mesquins et rancuniers.
La faveur des dieux était gagnée par des sacrifices et la piété, mais ceci ne garantissait de rien, en effet, ils étaient réputés pour leurs fréquents
changements d’humeur. Leur colères étaient terribles et leur amour pouvait être tout aussi dangereux.
Le monde de la mythologie grecque était assez compliqué : plein de monstres (Minotaure,
Centaure,..), de guerres, d’intrigues (Pégase) et de dieux inquisiteurs.
Il y avait aussi des héros pour aider à surmonter ces problèmes.
Les hommes et les femmes y sont présentés comme étant beaucoup plus grandioses, malgré le fait que les anciens grecs ne faisaient pas beaucoup
de différence entre leur religion et leur histoire (comparer, par exemple, L’Illiade et L’Odyssée).
Ces croyances peuvent être comparées à la façon dont, par example,
certains chrétiens créationistes d’aujourd’hui interprètent littéralement la bible comme un récit historique.
Les grecs se prenaient eux-mêmes pour les descendants des heros mythologiques et de leur culture.
En plus son utilisation constante dans la littérature, la mythologie grecque procure de formidables histoires que l’on peut encore apprécier aujourd’hui.